Le TDAH : Trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité

Le TDAH est un trouble neurologique qui se manifeste par les trois symptômes suivants : l’impulsivité, l’inattention et l’hyperactivité. Il existe trois sous-types de diagnostic : 

  • Le TDAH à prédominance d’hyperactivité et d’impulsivité
  • Le TDAH à prédominance d’Inattention
  • Le TDAH de type mixte

Une personne ne devient pas hyperactive. Elle naît avec ce trouble et elle le conservera tout au long de sa vie. Ce qui signifie qu’on ne guérit pas d’un TDAH, mais on apprend à vivre avec. C’est pourquoi la Clinique Belmont a développé un programme thérapeutique, destiné à toute personne dès l’âge de 15 ans, susceptible d’aider le patient et ses proches à comprendre et à traiter le TDAH.

Plus un patient peut faire face aux problèmes qui découlent de son trouble, plus il sera capable de les affronter et de les résoudre au quotidien. L’objectif est de donner au patient des outils nécessaires afin de vivre le plus harmonieusement possible.

À raison d’une séance par semaine, ce programme thérapeutique se découpe en trois phases :

  • Séances de psychoéducation pour mieux appréhender son trouble, ses conséquences et les traitements à disposition.
  • Séances avec les proches pour les aider à comprendre le TDAH.
  • Séances « pratiques » avec exercices concrets et supports écrits pour gérer ses émotions et son impulsivité, ainsi que l’organisation des tâches au quotidien ; pour améliorer la qualité des relations interpersonnelles ; et pour éviter la procrastination.

Suis-je sujet au TDAH ?

Liste des symptomes

  • Difficulté de concentration
  • Mauvaise gestion du temps / mauvaise organisation
  • Procrastination
  • Sautes d’humeur / crises de colère
  • Faible estime de soi

 

  • Difficulté dans les interactions sociales
  • Difficulté à garder son emploi
  • Propension à interrompre la parole des gens
  • Sensation d’agitation intérieure

Nos témoignages

Je me sens bien ici parce qu’on n’a pas de jugement entre les patients et qu’on fait même attention aux soucis des autres. Je sens que le travail que je fais me change et pour l’instant rien n’est difficile, au contraire je vois la vie en rose.

E. 15 ans (anorexie)

C’est plus facile de se retrouver dans une maison plutôt qu’un hôpital. L’ambiance est bonne et les groupes sont très utiles. Ils me permettent d’apprendre à avoir une nouvelle vision des choses ; bien que je trouve encore difficile de laisser tomber mon masque, de parler de moi et de mon état. Et quand il y a beaucoup de monde j’ai de la peine à créer des relations avec les autres.

M. 21 ans (trouble alimentaire)

Moi ce que j’aime bien à la Clinique c’est les groupes « humeur du matin »,
« gestion des émotions », « prévention de rechute » et surtout « table de ping-pong » et le baby-foot. C’est des moments qui m’aident à me poser des questions sur moi-même et à me cadrer. Mais ce que je ne trouve pas facile c’est d’être coupé de ma vie sociale à l’extérieur de la Clinique.

S, 15 ans (addiction au jeu)

Je trouve que le cadre, l’atmosphère et la convivialité sont très agréables. Le soutien thérapeutique, les groupes et le suivi du psy et des coachs sont très importants. Je peux dire que la Clinique m’a sauvé et que je reçois de la sécurité et du soutien d’un autre type que ceux de mes amis et ma famille. Mais je vois que j’ai encore de la difficulté à demander de l’aide et à m’exprimer lorsque je me sens mal. Du coup, j’ai de la peine à me faire une place dans les groupes, d’autant que certains patients parlent beaucoup et dans ces moments j’ai le sentiment de passer en second plan. Sinon, ce qui me manque ce sont des repas végétariens.

A. 30 ans (trouble alimentaire)

C’est un lieu formidable car le personnel est toujours disponible quand on en a besoin et les relations dans les groupes sont agréables. Cela m’a apporté une certaine stabilité au niveau de ma toxicomanie et j’ai le sentiment que je vais pouvoir refaire des projets et reprendre ma vie en main. En revanche, il m’est difficile de ne pas pouvoir consommer et la vie en communauté n’est pas ce que je préfère.

J. 41 ans(addiction à l’héroïne)

Je trouve qu’on est très bien entouré et protégé dans la prise en charge de notre addiction. Le personnel infirmier est disponible et à l’écoute de nos besoins. J’ai le sentiment d’être soigné, de me refaire une santé et que lorsque je sortirai, je serai au top de ma forme physique et surtout complètement guéri de ma dépendance. Je me suis très vite adapté à ce cadre, aux autres patients et au personnel. Toutefois, ma femme, mes enfants et mes amis me manquent et malgré les groupes, je trouve parfois les jours très longs.

A. 42 ans (addiction à l’héroïne)

Ce qui me convient ici ce sont les entretiens avec les psychologues et les coachs, les groupes et, en général les moments de partage et les repas. J’ai le sentiment d’arriver à être en relation avec les autres. Par contre, je vis mal le partage de la chambre et tous les aspects restrictifs des sorties, des contrôles systématiques de l’alcool dans les sacs et occasionnellement dans les chambres.

F. 44 ans (dépendance affective)

La plupart du temps il y a une bonne ambiance et les groupes m’apportent beaucoup. J’espère être capable d’utiliser tous les outils qu’on me donne à ma sortie. Mais ce qui m’est difficile c’est le rapport avec certaines personnes à certains moments et le manque d’information.

D. 51 ans (addiction à l’alcool)

A la clinique j’ai trouvé de l’aide pour régler mes problèmes. L’atmosphère qui règne dans cet endroit m’a apporté un bien-être qui me permet aujourd’hui de faire face à mes problèmes et j’espère pouvoir atteindre le meilleur pour moi et les miens.

D. 62 ans (addiction à l’alcool)

J’ai trouvé des groupes qui m’ont bien convenu comme le groupe prévention de rechute, affirmation de soi, stress et anxiété et bien d’autres. Dès le début de mon abstinence, j’ai reçu beaucoup d’aide avec un bon accompagnement. Cela m’a permis de voir la vie autrement et surtout d’avoir de l’espoir pour le futur, de réfléchir et de reprendre soin de ma santé physique. Finalement, je ne trouve rien de difficile même si le temps du sevrage et la prise de contact avec les gens de la Clinique était un peu compliqué.

M. 46 ans (addiction à l’alcool)

Avant mon hospitalisation à la Clinique Belmont, j’ai, pendant plus de 10 ans, tenté de trouver des moyens seul pour me libérer de mes addictions. J’ai pu avancer par moment mais je retombais au final dans les mêmes comportements, ce qui engendrait un profond sentiment d’échec et de perte de confiance! Venir à la Clinique Belmont a été la meilleure décision que j’ai pu prendre pour moi. Je ne pensais pas en être capable, mais je peux aujourd’hui affirmer, qu’après trois mois d’hospitalisation, j’ai retrouvé confiance, motivation et joie de vivre… L’équipe dans son ensemble (en passant par des infirmiers, coachs, psychologues, cuisinier, femmes de ménages et bien sûr la directrice) m’ont offert un soutien au quotidien. Le suivi est excellent, les groupes enrichissants et motivants, les échanges avec les autres patients stimulants et la nourriture en prime délicieuse. J’ai trouvé ici beaucoup de ressources et de chaleur humaine avec des professionnels de grande qualité! Aujourd’hui, je continue mon suivi à l’hôpital de jour, ce qui me permet de consolider mes bases et de continuer mon développement personnel. De plus, je sais qu’à chaque instant, si je me trouve en difficulté, j’ai la possibilité de trouver du soutien ici.

Merci infiniment à ce lieu et à ces professionnels d’exister.

L. 35 ans (addiction au crack, cannabis, alcool et dépendance affective)
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FAQ

Questions fréquemment posées

Suis-je obligé(e) de participer à tous les groupes ?

Si vous êtes hospitalisé(e), oui vous devez suivre tous les groupes, c’est-à-dire le groupe du matin « humeur du jour », un deuxième groupe dans la matinée plus un groupe dans l’après-midi. Si vous êtes inscrit(e) dans le programme de jour, il faut vous présenter au groupe prescrit par votre thérapeute.

Est-il possible d’avoir des sorties ?

Après 8 jours d’hospitalisation et selon votre évolution, votre âge et votre situation, il est possible de mettre en place des espaces d’exposition sur l’extérieur entre 16h et 17h30 du lundi au vendredi, dans le but de vous habituer à la vie extérieure que vous retrouverez en sortant. Ceci permettra l’entraînement des outils appris ainsi que le développement des nouvelles mémoires.

Qui va me suivre ?

Selon votre problématique, vous serez adressé(e) à l’un de nos médecins spécialistes. De plus, vous bénéficierez d’un suivi par un psychologue, un coach et l’équipe infirmière et ce, chaque semaine.

Suis-je seul(e) en chambre ?

Nos chambres sont principalement à 2 lits, il n’y a que deux chambres à 1 lit. Celles-ci ne sont pas réservables à l’avance. L’organisation et l’attribution des chambres dépendent de l’équipe de soins.

Y a-t-il une diététicienne ?

Oui, il y a une diététicienne qui, selon votre problématique, pourra vous suivre.

Y a-t-il une piscine et une salle de sport ?

Non, nous n’avons pas de piscine et pas de salle de sport.